[ Indulgence. ]

The Cure : Close to me.

Les gonzesses à présent sont des vraies, des tatouées. Je veux dire tatouées par autre chose que le rire et la vie. Je me suis laissé prendre par le jeu des aiguilles et par la danse du sang, de l'encre. Laissé vendre par la sensation d'exister pleinement lorsqu'on fait quelque chose et que les jambes en tremblent. Et tant pis, si ça aussi on me le prend, je continuerais. Parce que j'ai ta confiance, parce que j'ai ton absence. Pour fêter ça, on a trinqué avec nos tasses de thé, on a dit Gloire eu groupe, le soleil est venu caresser la bestiole en métal, c'était juste dimanche.

L'écriture file entre mes doigts comme du vent mis en cage, ça fait ni chaud ni froid, ni soleil ni orage. Pour me sortir du gouffre c'est la main de Marcel qui se veut efficace, sa promesse d'être là et de ne jamais partir. Alors je continue. Ca, et le reste. Tout ce qui en vaut la peine par définition, mes envies, mes missions. La notion de rythme a perdu tout son sens depuis que j'ai plus de cours à secher, je m'endors devant Skins et me reveille toujours au même endroit. A la santé de rien du tout.

Je carnaval et café crème, cherche à vibrer plus fort encore. Une à une, j'achève mes peurs d'un coup de lame entre les yeux, quittant parfois le monde sans argument valable. Et puis merde j'ai décidé de vivre loin sur la coline. Pensant qu'un jour peut-être on arrivera à couper serieusement les ponts avec Dame société, dans un camion perdu dans les montagnes, dans une maison lointaine. Pensant qu'un jour nous aussi peut-être, on coupera les fils éléctriques pour devenirs enfin libres, entre le ciel, la terre et le potager. Une autre vie, vous comprenez. J'y crois et je ne suis pas là seule. Allez-y, cognez. Cognez donc. J'y crois j'ai plus que ça.

Je fais la liste de ceux qui avaient tout promis et qui sont déjà loin derrière. Je vote contre l'hypocrisie et pour le grand cynisme. Non, je ne sais absolument pas ce que je fais, mais j'ai mal d'avoir cru et mal de croire encore, je deviens mécanisme pour ne plus avoir tort. Je dévisse le manchon et raccroche mon sourire, je ferme la valise et j'imagine que je respire. Nous sommes tous les enfants de cette race maudite, à nous de faire quelque chose avec ça. Et je ne m'arrète pas, j'y crois, j'y crois. Envers et contre toi.

Comments

[Plum]

Alors là, j'ai envie de dire : Merci :x

[robinweed]

un jour moi je me mettrai face a mes contradictions et je partirai loin de tous mes jeux de role te rejoindre entre ciel et terre.