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Plum et les Mille Pourpre
30 juillet 2009

[ Jolie, crachée. ]

P1020276

Détraquée, naïve, pleine et vide, Peter-Pan, tout ce que j'aime est intouchable. Personne ne culpabilise vraiment. Et je suis riche, cent fois riche, cent fois plus riche que les gens riches. Les gens riches qui sirotent le vin rouge, le vain riche. Insolente, parce qu'il y en a marre de produir de l'amour, pour, toujours, des murs de briques qui ne disent rien. J'ai raison tout à coup, j'ai bien fais. Lorsque je vais partir on verra qui a peur, on verra qui pourra me regarder, dans les yeux, sans mentir, on verra. Ma vie. A présent, la montagne, le sommet minscule, de cailloux et d'accomplissements rocheux. Mon étoile. Reflechir, pour devenir, et ne pas être ces millions de défauts que je vois, partout. En moi. En vous. Je me rend compte, je suis là, à vouloir devenir, et c'est stupide puisque je suis déjà. Donne moi ça. On lève l'ancre, en silence. Si j'attendais la permission, je creverai la gueule ouverte, c'est ça la réalité, c'est exactement ça. On n'y voit presque rien. Et je vais jouer avec leurs rêgles, ils ne vont pas aimer. J'aurais un métier, j'aurai une maison, et j'aurai des livres. Vous n'allez pas aimer.

Ils me font rire, à vouloir une liberté pour ne pas s'en servir. C'est les gens.  Et puis les sentiments, ces insectes velus qui grignottent le même fruit pourri, est-ce que je suis la seule à les voir? Il y a la mort qui n'arrête pas de me traverser, pas seulement la tienne, toutes les morts de chaque seconde, réunies en une seule et tassées dans un seul frisson, une décharge de rien dans la porte entrouverte.

Je ne veux pas de cette errance qui si souvent m'a mise en joie. On se choisit à chaque instant. Flippant. Etre ma soif, mes actes, et mon départ. Mon magicien et mon réel. Je veux de l'argent tous les mois et c'est nouveau mais je vous jure, ça va saigner. C'est l'histoire de quelqu'un qui n'avait plus envie d'être un simple pays qu'on traverse et qui s'encroute dans son propre relief. Comment j'ai pu? Oh, c'était tellement sincère. Mais maintenant? Les mains en l'air. C'est nouveau qu'à moitié, j'ai toujours un flingue sous mon oreiller. Toujours de quoi me défendre et de quoi faire la guerre en jouet.  Promi, joli, crachée.

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Commentaires
P
Moi je crois que laé liberté se Conjugue. Oui.
L
les humains sont comme les perroquets. Quand tu les sors de leur cage, ils restent accroché dessus. Et c'est ça qu'ils osent appeler la liberté.
L
"Ils me font rire, à vouloir une liberté pour ne pas s'en servir"<br /> <br /> J'crois qu'c'est dans l'film de la Bande à Bonnot que j'ai entendu ça :<br /> <br /> >
R
Une maison, des livres, et des mad'leines, à réaction.
Plum et les Mille Pourpre
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