Amours.

L'odeur des muffins qui sortent du four. Jouer aux pirates le dimanche. Le vinaigre balsamique. Les modifications du corps et de l'esprit. La grande évasion du moi. Le génie à travers les âges. Mettre ses doigts dans son nez. Mélanger l'alcool et les médicaments. Avoir bien plus de souvenirs que d'avenir. Se battre pour la justice comme dans les dessins animés. Changer d'avis plus souvent que de chaussettes. Les convicitions obstinés que rien ne térasse jamais. Ces putains de rêveurs tombés sur mon chemin comme un miracle absurde venant palier à la solitude qu'enfant je m'étais destiné. L'imagination et toutes les formes rigolotes qu'elle peut prendre. Les taches de peinture sur les choses qu'il faut surtout pas tacher. Les jouets dans les petites boites jaunes. Quand les mots de Soom s'emmèlent les pinceaux et qu'il dit Pourquoi moi? Les rêves quand ils se réalisent. Le rire d'un môme et les monstres sous le lit. Faire semblant de savoir jouer de la guitare éléctrique et remuer ses cheveux. Sentir son corps grâce à sa tête. Plaire sans séduire et souvent ne pas plaire, chercher des trucs vrais. Se faire croire qu'on a tout compris. Manger avec les doigts dans une gamelle commune. Terminer un dessin. Donner sans attendre. Avoir des chaussettes tue l'amour. Ne pas être une fille, ne pas être un garçon, être en colère. Faire des jeux avec les mots et les mains. L'odeur de l'orage et faire des choix en l'air. Etre possédé. Ne surtout pas savoir ou l'on va. S'ouvrire le ventre avec les lames du crâne, trouver le coeur et le mettre en solde. Croire à quelque chose qu'on a jamais vu. Les phrases qui commencent par "allez viens". Voir des gens tellement bêtes qu'on se sent presque intelligent. Tomber amoureux des morts pour ne plus être déçu : Rimbaud, Einstein, Baudelaire et Coluche. Rouler le joint parfait. Parler aux inconnus. Les étreintes de Marcel et les blagues de Verlaine. Trépigner d'impatience, compter les jours jusqu'au 1er mai, observer les camions à vendre, se dire que ça sera bien. Faire sourire sa génitrice. Ne pas rêver d'argent et cracher sur la gloire. Gloire. Le reggae des années 60. S'appercevoir que le temps ne peut ni se gagner ni se perdre. Se promettre d'arrêter de chouiner, surement pas de tomber. Les choses qu'on fait avec les mains. Caresser les cheveux de quelqu'un quand il dort. Avoir fait le bon choix. Le chocolat aux noisettes. L'idée selon laquelle l'écriture est en évolution constante et qu'elle n'attend rien de personne.

Avoir compris que l'étoile qui brille le plus fort n'est en fait qu'un satelite moche et flottant, et reporter son attention sur ce qui scintille timidement : Masse de flamme qui se meurt en merveille.

Comments

[Plum]

(:

[exupérille]

oh!
c'est joli.
je te remercie d'écrire ici, pour toi, pour nous. c'est agréable, le brin d'acide qui réveille, le sourire au couteau, et là, maintenant, ce truc étonné qui rend un sens aux fleurs.
bon vent, capitaine.