N'importe.

Des sourires cicatrices et du soleil à gogo. Vous reprendrez bien une tasse d'absurdité ? Je fais ça bien, juré. Ca galope dans la gueule et ça vient jamais seul, ça pue l'étudiant blasé qui traine la faculté. Des pirates insensés gravent des écritures dans le bois du navire aux airs de fruit trop mur, quand le bois craquera on pourra jouer dans l'eau. Demoiselles, langues de pute, en térasse, métaphore de la chute, qui vous casse. Et puis quoi? Le rythme enseveli sous les résidus d'habitudes, les taches de quotidiens qui s'étalent sur la table et qu'on essuie jamais, vous connaissez. Combien de scènes sont coupés dans les films, et combien de moutons avant de s'endormir ? Fait beau putain.

On finirait presque par tout comprendre à force d'être juste des humains. Sauf que moi. Je veux des bombes qui tombent sur les oreillers et des feux d'artifice dans le verre de lait. L'enfant perdu avec son grand chapeau déplie la carte du monde sous mes yeux, si on partait en Mongolie jouer aux cowboys ? Coluche dit que de toutes façons c'est pas la fin du monde. Vous choisissez ce moment précis pour attraper la paire de ciseaux et vous couper les cheveux. De toutes façons aujourd'hui j'ai une tête de paquerette périmée, alors tu vois, touché. Pendant ce temps à l'autre bout du monde, la guerre se prépare par étapes : On nettoie les canons, on charge les pistolets, on aiguise toutes les lames et on ramasse les flêches. Au pire, on meurt.

Alors l'araignée galopante déroule sa toile sur le fond des entrailles, relie monsieur avec madame et mademoiselle avec jeune homme. On croit que je parle uniquement de moi, en fait c'est juste une manière impolie de vous parler de vous. J'aurais trouvé absurde de ne pas vous ressembler, j'essaye tout juste d'expluser ce noyeau de lave et de gène qui trône dans toutes mes veines, je suis assez perdue pour me retrouver chez tout le monde et une chose est certaine : C'est pareil pour vous.

Je m'aliène dans des livres qui se font famille face à moi, je construis des cabanes sous les pages de Baudelaire et je m'endors contre Victor. Tous les rois véritables qui ont marqué l'Histoire de manière honorable en grimpant sur les tables. Des modèles ou des frères, quand les mots vous amènent la force d'un jouir ou d'un repère bizarre. Non, vraiment, c'est n'importe quoi.

Comments

[perrin]

"Demoiselles, langues de pute, en térasse, métaphore de la chute, qui vous casse."
J'aime.

[Plum]

Juste un livre, ça serait déjà bien.

[lou]

hum un best seller je veux oh oui!!

[gballand]

Alors nous aussi on a des gueules de pâquerettes périmées si je comprends bien la logique du texte ? Pas mal du tout ce récit. Bonne nuit avec Victor et les autres... mais attention aux mélanges détonnants.

[Plum]

Putain, ça fait surtout du bien de l'entendre. (:
Pour plus d'informations, disons que j'essaye de faire un receuil cohérent de tout ça, que j'entre peu à peu en contact avec le milieu de l'édition, que je rencontre les bonnes personnes et que pour l'instant, je fantasme sur une probable publication, un jour, peut-être. Ca reste flou, mais je suis bien entourée et si je travaille tout ça avec assez d'acharnement, qui sait ? Un best-seller, inch'allah. ^^