[ Elle se tire ]
Ah s'il vous plait, changez moi en pays, qu'il puisse aussi me traverser ! Tiens, si j'étais le vent, j'irai te faire une bise.
Mon imagination me joue des tours et des arnaques, je fais des plans machiavéliques pour que là-bas les filles soient moches, la nouvelle vie commence.
La bonne nouvelle, c'est que j'ai gagné la partie, ou tout du moins la nouvelle manche. Les six lettres du terme "admise" sont petillantes de victoire, de canard, et de tout ce que vous voudrez. Maintenant, on joue la belle et la revanche, on reconstruit le sac à dos comme un gros chateau de légos, maintenant on cherche et puis on trouve. On s'installe au milieu de rien, dans la jolie ville sans peur et sans repères, maintenant on s'en va.
Tu peux saluer le craquement des marches dans l'escalier, tu peux saluer l'odeur du café dans la cuisine et les pantoufles de la mère, la vingtaine de théières et puis ta balançoire, tes souvenirs et tes ruelles. D'un geste de la main, le yeux du groupe et de chacun. Je viendrais vous chercher par la peau du clou et par le bout des ailes, de toutes façons y'a pas moyen. Un bon groupe est un groupe qui s'haime. Merde tiens.
Le soleil s'étire en grimaces et le sac dégeule ses histoires sur le parquet de miel. J'ai la tête en bocal et je trouve ça pas mal, le coeur en nid d'abeille et les cheveux qui touchent le ciel. "Plus que tu ne peux l'imaginer". Chiche?