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Plum et les Mille Pourpre
29 août 2009

[ Allons enfants de l'Infini ]

P1060111

Didier Wampas : Never était si bleu.

Le veritable soucis c'est la posséssion, des choses et des endroits, des autres et de soi-même. Maintenant je comprends pourquoi j'aime tant lever les yeux au ciel et me perdre dans l'infinité des choses qui ne m'appartiennent pas, dans le mystère absurde de ces planètes en feu qui donnent envie de croquer dedans, je comprend le délice des étoiles qu'on ne décrochera jamais.

Les objets deviennent dégoutants lorsqu'on les cotoie trop longtemps, une vague nausée informe me passe au travers lorsque je regarde cette prise éléctrique, ce parquet sali et cette tasse à café qui stagnent ici depuis si longtemps. Une nausée qui ressemble à de la colère ravalée. Je m'imagine un instant casser les murs à grand coup de bazooka en criant Liberté. Mais ici il fait froid et on ne dort jamais les fenêtres ouvertes.

Il faut ajouter quelques armes à notre ceinture. Je veux dire qu'il faut sortir de soi quelques secondes, et revenir armé jusqu'aux dents, d'épée en bois et de balle en argent. Vous placez l'amour en tête de rayon et vous avez conscience du fait qu'en agissant ainsi le monde vous dévorera. Vous jonglez avec les rires d'une gamine dans un train refait à neuf dont les portes s'ouvrent toutes seules quand vous appuyez sur un bouton. Vous retrouvez chaque chose a sa place, et chaque place bien entourée autours de sa chose, férocement, endurcie par l'habitude maligne d'un quotidien presque oublié.

Il y a quelque chose d'absurde dans le fait que les cycles aient une fin. Le veritable soucis c'est la posséssion, des objets, et des autres. Lorsqu'on donne un peu trop son âme, lorsqu'on prend le monde pour un receptacle, quelque chose de concave, comme si nous étions nés pour être recueillies. Ce qu'on peut être idiots. Je comprend à présent, pourquoi j'aime autant l'impossible et le moment si délicat ou il fini par se produire. La conclusion que j'en tire aujourd'hui, c'est que la vie devrait être autrement, mais ne vous en faites pas. Je m'en occupe.

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